Ciel.

Écrire un petit poème du soir,
sur le dégradé du ciel,
du jaune où traînent des nuages qui se croient mauves quand ils sont gris,
du bleu du ciel qui se fond en écarlate de soleil mourant,
des griffures blanches, courtes et fines tracées par les plumes invisibles des avions
dont les routes se croisent et qui vont n’importe où,
n’importe où,
mais très loin,
et qui écrivent dans le ciel
les signes mystérieux
de leur discret passage.

Routes des avions.

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