Ménopause.

Depuis mon adolescence, j’ai appris à cacher le féminin déplaisant…
Déplaisant pour qui, je ne le savais pas, mais je sentais confusément qu’il y avait des choses à cacher.
La féminité était sale.
La féminité était sauvage.
Et il convenait de la dompter. D’épiler ces poils inconvenants qui disaient que je devenais une femme, de m’arranger, de porter un soutien-gorge, parce que les mignons bourgeons de mes seins débutants étaient impudiques, même sur un corps innocent comme le mien. De ne pas montrer mon ventre, mes cuisses. Mon jeune corps femelle était plein d’interdits. Et sans qu’on me le dise, je l’ai su.
Le pire du corps féminin, pour moi, ça a été les règles. Jamais ma mère ne m’en a parlé avant que ça ne « m’arrive », et même le jour où elles sont arrivées, incongrûment, pendant le job d’été de mes quinze ans, même si mes copines m’avaient déjà mise au parfum, j’ai eu peur, et j’ai été bien embêtée de ne pas savoir quoi faire. Papier-toilette et coton ont fait l’affaire jusqu’à mon retour à la maison. Je n’ai pas reçu de discours du genre tu es une femme, maintenant. Ma mère m’a donné des serviettes hygiéniques de son paquet à elle, et c’est tout. Ce n’était pas à propos des règles que nous aurions une intimité féminine. Les règles sont désagréables et ne présentent pas d’intérêt. Point.

Les règles, c’était du médical, du clinique. On s’en soignait avec des bandes hygiéniques, des protections, des tampons, dans le sanitaire et l’hygiène, parce que c’était malpropre, c’était sanglant, c’était incontrôlable. D’ailleurs, le vocabulaire utilisé en est bien la preuve, et ce qui en atteste, c’est que le sang des règles est bleu. La féminité est redoutable, dégoûtante et sordide. La féminité, c’est l’humaine condition, mais c’est surtout le fauve qui ne peut être domestiqué. Le sang des mois, c’est le corps en premier qui s’exprime.

Par la suite, je me suis réconciliée avec le rythme de ce temps cyclique et cette expérience partagée avec les femmes. De mon temps, de ma jeunesse, même le mot « règles » était banni. On n’en parlait qu’entre femmes, ou alors, si on n’en parlait à un homme, c’était qu’on était enceinte. Les autres mots, les mots anciens, plus beaux, moins mathématiques, plus vibrants étaient au placard des mots : menstrues, mois, menstruations. On préférait le médical « indisposition ». « Elle ne peut pas aller à la piscine, M’dame ! Elle est indisposée ». Comme un léger malaise de chochotte. Sinon, les locutions imagées fleurissaient, comme celle dont il m’a fallu du temps et la chanson de Félix Leclerc « Un Soir De Février » pour comprendre le sens, les « Anglais » : j’ai mes Anglais, les Anglais ont débarqué… Allusion très délicate à la couleur de leurs uniformes au XVIIIe et au XIXe siècle : rouge, comme dans « avoir ses coquelicots » ou « ses tomates », « être dans le ketchup », plus contemporain, le poétique « avoir ses lunes », et le fonctionnel « ragnagnas », en relation avec l’humeur fébrile bien évidemment critiquable, puisque rien ne nous sera pardonné.
Pendant longtemps, je ne savais pas du tout de quoi il s’agissait. Pas de cours d’éducation sexuelle, ni même de cours de sciences naturelles, comme on disait alors, sur la reproduction des mammifères, dont les êtres humains. De plus, j’étais élève chez les pères, qui, bien que très évolués sur les aspects de la libre conscience et de l’esprit critique, n’étaient pas des plus innovants concernant les choses du corps. J’ai mis du temps à comprendre le merveilleux dispositif de la procréation, qui met dans les femmes toutes les possibilités de grossesse, et les abandonne une par une, mois après mois, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Les règles, il ne faut pas se le cacher, ce n’est pas le plus amusant dans la vie d’une femme. Parfois douloureuses, voire tellement méchantes qu’on ne peut plus rien faire, bouger, manger, dormir, et que, pourtant, il faut bien s’occuper des êtres qui ne sont pas devenus des règles, nos gosses… nous surprenant à l’improviste quand on doit se présenter pour un nouveau job ou à une compétition… Toujours quand on porte un pantalon blanc… En avance ou en retard et dont l’arrivée nous soulage, ou au contraire nous chagrine, parce qu’on attend la cigogne avec impatience. Leurs absences nous paniquent, ou nous réjouissent, c’est selon.
Les règles ne règlent rien.

Et puis, un jour, on est enceinte. Neuf mois sans règles, mais dans une tourmente hormonale. Là aussi, le fardeau n’est pas mince.
On vomit, on a des nausées, les seins durs, on dort comme une tortue, et on fait les rêves les plus étranges de notre vie. on s’occupe de réserver un lit pour accoucher et une place en crèche, dès le premier mois, et on prie pour qu’il y ait une maternité dans les environs. Pour moi, ce n’était pas le cas de toute façon. J’habitais dans le val d’Oise, mais je devais me rendre dans le XXe à Paris, à l’hôpital Tenon, où on suivait les patientes qui, comme moi, souffraient d’hypertension gestationnelle. Je faisais des aller-retour seule, plusieurs fois par semaine, en métro, en train, et à pied, entre l’hosto et mon chez-moi, distant d’au moins une heure de transport. Mais c’est pas grave, c’est pas comme si tu étais enceinte!
Une subtile injonction, sournoise, informulée, nous prévient cependant que nous ne sommes pas malades. Si les règles sont médicales, la grossesse, elle, est naturelle. Ne viens pas te plaindre, ne sois pas indolente, continue comme avant, et peut-être encore mieux, encore plus, encore plus fort, pour bien montrer que, non, ce n’est pas une maladie, c’est une bénédiction. Nous n’allons pas nous reposer pour une bénédiction, non plus. On poursuit sa vie d’âne bâté. On peut bosser jusqu’à mettre bas, et reprendre le joug sans tarder. Peut-être pas au travail, il y a des lois, mais à la maison. Notre magnifique féminité, notre glorieuse fécondité, dont on devrait couvrir les murs, qu’on devrait louer et vénérer, qui devrait être le sujet de toutes les œuvres, de toutes les sculptures, passe à la trappe. Prière de ne pas la ramener. Nous ne sommes qu’une parmi des générations, parmi des milliards de femmes. On doit rester séduisante pour notre époux. Il ne manquerait plus qu’il pâtisse de notre maternité ! Même grosse, on doit paraître mince, et jeune. Et pourtant, notre jeune corps disparaît dans notre premier enfantement. Nos seins, notre ventre, nos cuisses, tout se marque, tout se fane.
Mais en échange, nous faisons ce don incroyable à notre espèce… Nous la perpétuons.
Notre corps miraculeux, et notre choix de porter un enfant, devraient être encensés, nous, les Pachamamas, les Déesses-Mères, mères même de celles qui feront le choix de ne pas procréer, même des hommes qui asservissent les femmes, même des religieux qui méprisent les femmes, et qui ont pourtant une mère, nous sommes le principe de la vie, nous, nos poils de femme, nos règles, notre sang, nos organes bousculés.
Une fois notre enfant au monde, de nouveau, le sang de la vie se rappelle à nous. Ça s’appelle « le retour de couches »… J’ai cru que j’avais une hémorragie !

Et puis un jour, pfut ! plus rien… Nos règles n’apparaissent plus qu’en pointillé. On les attend, rien ! On ne les attend plus, elles se pointent. Mais elles ne partent pas toujours sans dégâts. Bien que nous soyons plus ou moins heureuse d’en être débarrassées, elles partent avec notre jeunesse, qu’elles emportent dans leur panier rouge.
Il y a quatre âges de la femme, quatre âges où nous devons apprendre à nous reconnaître, ou nous devons nous habituer à notre nouveau nous. En nous croisant dans le miroir, c’est un visage différent que nous croisons. Entre l’enfant et la jeune femme, il y a un monde. Comme dans un jardin, tout pousse dans tous les sens. Parfois il ne reste juste qu’un vague reflet de nous dans cet adulte, et parfois, comme c’est mon cas, l’enfant et la femme se superposent sans hiatus. Puis on passe quarante années sans trop de bouleversement. On se reconnait dans la glace, le changement est lent, à part si on subit un accident de la vie. La grossesse change notre corps, un peu notre visage, mais le plus souvent on revient à peu près à celle qu’on était. Par contre, le jour où nos règles ne nous règlent plus, où nos hormones vont faire un tour dehors, un matin, celle qu’on croise dans le miroir de l’entrée nous regarde avec surprise.
Qui est cette dame ? C’est un peu moi, un peu une autre. Un peu ma mère, ou ma grand-mère. Notre fière chevelure devient une soie fragile. Nos traits fondent et s’effondrent. Les rides écrivent parfois à grands traits, ou à petites hachures, toutes les péripéties de notre vie, toutes les heures à être une femme, une mère, une employée, une fille, une sœur. C’est moi, mais ce n’est pas moi.
C’est mon nouveau visage.
Comme celui de nos vingt ans, qui a remplacé celui de nos dix ans, notre visage à l’heure de la ménopause nous accompagnera jusqu’à l’âge précieux où nous finirons par ressembler à un bébé oiseau, notre quatrième âge. Mais, quand nous ressemblerons à un oisillon, notre visage flétri n’aura guère d’importance pour nous. Compteront les os et les veines, les gestes possibles ou impossibles, et les souvenirs…

Dans ce troisième âge de ta vie de femme, un âge de métamorphose au même titre que l’adolescence, on voit se transformer notre corps, notre visage, nos mains. Le passage vers cette étape est finalement aussi long que celui de l’adolescence. Il faut compter sept ans environ pour devenir vieille.
Je sais, on ne doit pas dire vieille, et pourtant, je le revendique. De porteuse, on atteint l’âge d’être portée. La nouvelle injonction, celle de l’éternelle jeunesse dénie aux femmes le droit d’être défaillantes. Le droit de réclamer qu’on s’occupe enfin d’elles, comme elles se sont occupées d’autres, de se faire passer en premier, elles qui étaient toujours la dernière de leur liste. Non. Il n’y a pas de vieilles… Nous ne voulons pas être vieilles, hélas, car vieux, encore une fois, ne se met pas au féminin.
Car le féminin a vingt ans. Le féminin est fécond. Le féminin est solide.
Être vieille, c’est cesser d’être femme.
Je suis vieille.
Je suis la féminité fragile. Je suis pour toujours une femme, cependant.

On parle peu de la ménopause qui, sans être un sujet tabou comme les règles, est un sujet inconvenant, qui concerne pourtant des milliards d’êtres. La ménopause, c’est la vieillesse. C’est être retirée par la nature du marché de la reproduction. On ne sait pas pourquoi les humaines, certaines primates, les orques et les baleines connaissent cette étape de l’existence. Il semblerait que ce soit dû à l’allongement de notre vie. Normalement, on devrait mourir avec encore un certain nombre de nos ovocytes.
Parler de la ménopause, c’est parler de la vieillesse. Or, le corps de la vieille, le visage de la vieille, les cheveux de la vieille, les mains de la vieille, sont associés à la laideur, et à l’inutilité. Cette détestation de la vieillesse des femmes a donné lieu, comme le démontre Jean Delumeau dans « La Peur En Occident » à la sorcière. La sorcière est vieille, mais avant tout vieille femme, a des cheveux blancs flottants, des mains crochues, des verrues, des dents en moins. En comparaison, le sorcier est grand, droit, magnifiquement vêtu, et paré. Ses longs cheveux et sa barbe blanche sont de nobles ornements de vieillard toujours dans la puissance de sa virilité.
Chaque femme confrontée à son vieillissement craint de devenir une sorcière, parce que c’est ce qu’on lui a appris à redouter. On apprend aux vieilles qu’il est mieux qu’elles restent jeunes, et aux jeunes qu’elles ne doivent pas devenir vieilles, ce qui est impossible et représente une guerre sans fin contre l’inéluctable. Or, il est nécessaire de se réapproprier la sorcière en nous, car cette sorcière, c’est, en vérité, une fée.
Dans chaque sorcière survit une Pachamama, une chamane qui sait tout sur la vie, et sur la mort. C’est aussi pour ça que la sorcière fait peur. Pour l’étendue présumée de son savoir.
Alors que nous devrions nous en glorifier, nous essayons de lutter infiniment contre notre puissance, notre féminité, notre expérience. Même si les hormones nous fuient, nous demeurons femmes.
Nous vivons plus longtemps, nous vieillissons bien mieux, nous sommes plus alertes, que nos compagnons. Même vieilles, nos hormones continuent de nous protéger. Nous avons aussi une meilleure hygiène de vie, et nous sommes plus raisonnables que les hommes, ce qui nous maintient aussi sur terre.
Et nous pouvons faire l’amour jusqu’à notre dernier souffle, nous !
Même si nous ne pouvons plus transmettre la vie, et justement parce que nous ne la transmettrons pas, la vieillesse est l’âge du sexe pour le sexe. Adieu la pilule et la contraception ! Adieu, la copulation reproductive !

Moi, j’ai décidé de revendiquer les deux. La vieillesse, et la ménopause.
Au début, la ménopause, ça a été vraiment compliqué. Je me souviens de la première fois où j’ai eu une bouffée de chaleur. Je déjeunais au travail avec un collègue quand je me suis mise à ruisseler, littéralement. Les cheveux trempés, et la sueur qui dégoulinait le long de mes joues. Je suis allée aux toilettes m’éponger, et j’ai abrégé le déjeuner, très mal à l’aise. Encore un écoulement disgracieux et écœurant, sauf chez le tennisman ou le rocker. La sueur de l’homme, c’est le travail, l’effort, et chez la femme, c’est un flux pénible, et gênant pour autrui, comme les larmes.
Avant de me décider pour un traitement, j’avais cinq ou six bouffées de chaleur, de jour comme de nuit. Exténuant. Mais, bien sûr, il ne fallait ni en parler, ni que ça se voit, ni que les conséquences affectent ma vie professionnelle, ou familiale. Je passe sur tous les désagréments poilus, gras, osseux, dus à l’arrêt des règles… Ne pas se reconnaître dans le miroir, porter des lunettes pour lire, ou regarder un écran, les tavelures sur les mains, les cheveux qui se raréfient, le rythme qui devient plus lent, le manque d’appétit pour continuer à faire ce qu’on a toujours fait, comme si ce changement dans notre corps appelait d’autres changements, aussi radicaux.

Le pire, c’est de devoir faire comme si de rien n’était. Tout est bouleversé par cette chute d’hormone, et nous, on tombe avec, mais seule, si possible, sans embêter personne, et sans en faire un plat.

En acceptant et en revendiquant ma condition de vieille (j’ai aujourd’hui 62 ans), en demandant à ce qu’on me dise que je suis vieille, pas très vieille, pas centenaire comme ma grand-mère, juste vieille, j’apprends aussi à parler de la ménopause. Quand j’arrive en nage dans ma classe, je dis : « Ne vous inquiétez pas ! C’est la ménopause ! Préparez-vous, les filles ! »
Ce n’est pas si dramatique d’en parler, et ça permet aussi de dire aux futures ménopausées : regardez ! On peut en rire, on peut en parler ! Je peux aussi dire « je change », « je ne suis plus la même », « je n’ai pas envie de faire ceci ou cela », « je suis fatiguée », « ça m’embête ».
Je n’ai plus envie de faire à manger, ni de repasser, ni d’assumer les corvées du quotidien. Même si je le fais parce que personne ne fera certaines tâches à ma place. Je n’ai plus la même flamme pour créer, du moins en ce moment, pour peindre, pour dessiner. J’accueille donc avec joie les moments où j’ai envie de me mettre à ma table de travail. C’est un cadeau.
À ma jeune médecin, j’ai dit « non, je ne peux pas maigrir, mon corps n’en fait qu’à sa tête ! » Je vois bien que ça la chiffonne, mais à mon âge, j’ai le droit d’être comme je suis. Je n’ai plus (pas) à me conformer à une image idyllique, car il n’y a pas d’image idéale de mon âge.
Ça commence un peu, les mannequins de « l’âge d’argent », grandes, minces, de magnifiques cheveux blancs dénoués, bronzée, mais à peine. Mais la résistance sera grande, parce qu’elle est menée par des résistantes intérieures qui font un travail de sape extraordinaire : les hormones, l’expérience et la sagesse.
À la ménopause, on a deux choix :
soit on lutte contre le vieillissement, mais pour quoi ? Et pour qui ?
Soit on accepte de vieillir, et il est grand temps de profiter de la vie !…



2 réflexions sur « Ménopause. »

  1. J’aime ce texte. Sur les règles déjà ! c’est clinique, c’est médical et c’est chiant. La ménopause, ça été un renouveau, j’avais bien sur lu que ce serait dur, pénible, etc puisque c’est le discours convenu et… pas du tout. C’est arrivé j’avais 50 ans, je n’étais plus avec le père de mon fils, j’étais un peu perdue mais je ne sais pas pourquoi ça m’a transformée! Déjà plus de règles, un conte de fée! mais une libido exacerbée j’ignore pourquoi, sans doute parce que j’étais en alerte pour trouver un autre compagnon je ne sais pas. Le médecin voulait me refiler des saloperies d’hormones me disant toutes les femmes doivent en prendre? et ba non pas moi je n’en ‘avais pas besoin, pas de bouffées de chaleur, pas de perte de désir au contraire, je me disais une nouvelle vie commence, celle de moi plus âgée certes, mais je savais ce que je voulais et ce que je ne voulais plus… c’est sans doute aussi lié à ce qu’on vit, aux événements de notre vie. Je me suis dit je te promets et ça me fait rire maintenant quand j’y pense, je vais devenir une vieille dame indigne… J’aime beaucoup ton analyse sur le fait de changer, de vieillir, de s’accepter et de se dire on vit et ça va être encore tant de belles années… Je regrette que dans les magazines, on ne lit souvent que des articles dramatiques sur cet épisode de la ménopause. Que la plupart des médecins, gynécos etc, dramatisent aussi et ne font rien en fait à part donner des médocs (à mon avis très dangereux) pour optimiser et relativiser les effets sur le corps. Il y a d’ailleurs des traitements naturels, qui fonctionnent très bien et peuvent aider mais ça ça rapporte rien aux labos toujours le même problème… ton texte fait du bien, je vais le partager et j’espère que les gens le liront. Je suis entourée de femmes qui avant même d’être ménopausées, ne pensent qu’à ça et sont terrifiées d’avance. Quelle erreur au lieu d’accompagner et de rassurer et aussi de donner de l’espoir sur une nouvelle étape de notre vie comme tu le fais… Belle journée à toi Marie-Anne

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  2. Merci de ton message, chère Charlotte.
    Moi aussi, je me sens « transformée », et c’est formidable ! C’est pour cette raison que j’en parle. On nous fait peur, alors que c’est un âge magnifique et puissant ! C’est en acceptant d’être « vieille » qu’on peut continuer à être celle qu’on est dans le fond de notre cœur, celle qui ne change pas. En portant fièrement nos rides, notre ventre, nos seins. Nous sommes les Pachamamas et tu en es un remarquable exemple.
    Je t’embrasse !

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