(Attention, cet article contient des informations sur le contenu du drama. Si vous n’aimez pas que le contenu d’un programme que vous n’avez pas vu soit dévoilé, ne lisez pas plus loin…)
Il arrive, au cours des voyages dans les œuvres, qu’un personnage devienne plus qu’une description littéraire, ou une image sur un écran. Il se peut que ce personnage touche, pour une raison mystérieuse, votre cœur…
Un jour quelconque, je flânais sur youtube, à la recherche de vidéos à propos de Kang Ha-neul. J’étais dans ma première période de vif intérêt, voire de passion dévorante, pour les dramas coréens, et je m’intéressais à ce jeune et talentueux acteur, à la suite de « When The Camellia Blooms ».
Je suis tombée par hasard sur une remise de récompenses télévisuelles, où Ha-neul recevait un prix, et était félicité par un homme que je ne connaissais pas, très mince, de taille moyenne, aux oreilles décollées et au visage elfique, Lee Joon-gi. De prime abord, j’ai été gênée par je ne sais quoi. Un peu comme quand on est agacée par celui ou celle dont on va devenir complètement folle par la suite…
Kang Ha-neul ayant reçu une récompense pour l’interprétation de son personnage, je me suis donc intéressée à Wang Wook, le 8e prince, le rôle de Kang Ha-neul dans ce drama, Moon Lovers, Scarlet Heart: Ryeo, où il est à la fois magnifique et tellement juste.
Étiquette : Corée
Dramas.
Il y a environ 3 ans maintenant que je regarde exclusivement des séries coréennes, communément appelées « dramas ».
José m’avait dit : « il y a une série qui a l’air chouette sur Netflix. Ça s’appelle Mr. Sunshine. » « Ah bon ! », j’ai répondu sans conviction. J’aimais bien le cinéma asiatique, japonais, taïwanais, chinois de Chine populaire ou de Hong-kong, mais nos incursions dans les productions pour le petit écran ne m’avaient jamais vraiment emballée. Les « anime », non merci, très peu pour moi. En tant qu’animatrice 2D, comme on dit aujourd’hui, j’étais agacée par le peu de mouvement de ces produits et, en tant qu’illustratrice, par les conventions graphiques du code esthétique nommé « manga ». J’ai, depuis, un peu revu mon opinion, mais pas beaucoup, il faut le dire.
À ce moment-là, je crois que nous étions en overdose de productions américaines. On en avait ras-le-bol de la testostérone, de la violence, de cette façon obscène d’exhiber le corps des femmes, des figures de style vues et revues. De mieux connaître la skyline de New York que celle de Paris. Les scénarios se déroulaient, sans surprise, avec les mêmes schémas resucés, les mêmes vieilles recettes, même si, de temps en temps, un pur chef d’œuvre venait au jour, comme True Detective. Quant aux productions françaises, n’en parlons pas. Les murs qui bougent quand on frappe à la porte, les glumeux qui slapètent, les scénarios ni faits ni à faire, non merci ! Une fois disparu Jean-François Parrot qui a emporté avec lui Nicolas Le Floch, il ne restait que les dramatiques dramatiques… Bref, on séchait. Nous nous sommes alors penchés sur les productions d’ailleurs, histoire de prendre un peu le frais. Ce n’était pas mal, mais on sentait quand même l’influence profonde des habitudes et codes d’outre-Atlantique.
Quand soudain, dans les propositions des diffusions Netflix, le portrait d’un bel homme inconnu : Mr. Sunshine.
C’était parti !…