Mon imperfection, c’est ma perfection.
Ma différence, c’est mon identité.
La façon dont je fais les choses est belle et bonne, car c’est la mienne, et il n’y en a pas d’autres…
Étiquette : pensée
Être vivant.
Ce qui est insignifiant, c’est le pouvoir, ce sont les possessions terrestres.
Elles ne sont que vaines poussières balayées par le dernier souffle…
Et nous n’emporterons avec nous que les souvenirs d’avoir été vivants.
Ce qui nous attache au matériel nous entrave dans notre quête du spirituel.
Ce sont les petites beautés de la vie qui nous montrent le chemin du ciel…

Petite pensée, un jour férié…
Je comprends, l’âge venant, à quel point il est nécessaire d’avancer neuf, comme un livre blanc.
Il n’y a pas de découverte sans oubli…
En matière artistique, il est difficile de ne pas s’arrêter à sa simple habilité pour parcourir des territoires inexplorés et dangereux…
À ma fenêtre.
Passe le monde à ma fenêtre, promeneur indolent.
Je suis ici, immobile à la fenêtre de mes yeux, à regarder mourir le temps.
J’essaie de retenir une image, mais elle fuit, et je l’accroche avec les autres dans le musée de ma mémoire.
Tous ceux que j’ai connu sont assis dans l’oubli.
Le sable des heures les recouvre avec patience.
J’ai arrêté leur élan avec infiniment d’ingratitude pour les agrafer dans mon Panthéon, car le temps qui nous avait uni nous sépare.
Je les ai enfoui dans l’argile du passé.
Parfois, je cherche leur figure de cire morte pour la mettre à la lumière, mais rien ne les ressuscite.
Suis-je, moi aussi, un cadavre de boue ?
Je suis morte mille fois, et mille fois je me suis rangée sur les étagères de mes souvenirs, dans le fatras de mon intime grenier.
Que sais-tu de moi, toi qui regarde à l’intérieur
par la fenêtre de mes yeux ?

Cliché…
Il n’y a pas de nouveau monde… Tous les continents sont vieux.
Être unique.
Le plus dur, ce n’est pas d’apprendre à faire ce que tout le monde fait, c’est de découvrir ce qu’on est seul à pouvoir faire.
On peut pas être heureux tout le temps.
Les matins où le cœur grince.
On ne peut pas être heureux.
Je suis de celles qui sourient. Qui se lèvent de bonne humeur et trouvent plaisir au jour qui vient. Même si parfois, le ciel du dehors fait grise mine, mon ciel intérieur est souvent ensoleillé.
Rangement.
Contrairement à beaucoup, je n’aime pas les boîtes.
Elles sont toujours pleines de ce qu’on voudrait oublier.
Mot à mot…
Passion entremêlée d’azur !
Passion des mots qui cherchent la sortie.
Ils veulent dire quelque chose, mais quoi ?
Ils ne le savent pas encore quand ils posent leur valise au bord de ma pensée. Il me faut encore les assembler, les coudre les uns aux autres. Les peindre, aussi… leur donner mes couleurs, et les formes que j’imagine pour eux.
Je les choisis pour leur beauté, et leur musique. Je choisis les mots pour leur son, plus que pour leur sens. Je les collectionne pour les fenêtres qu’ils ouvrent, et non pour les portes qu’ils ferment.
J’écris ce que je peux, avec les mots qui chantent en moi, et me ravissent.
Ils s’imposent, en solitaire ou en meute, et cognent au portail de mon esprit. Je ne sais pas pourquoi.
Ils ne me disent pas ce que je dois dire. Ils me disent : viens…
Ils m’emportent.
Et je roule des phrases faites de mots disparates. Je les jette en l’air et ils retombent en phrases poétiques, mariés par hasard.